Un salon, une crise, et des exposants

Avec un taux de remplissage de près 80 %, soit près de 1 000 exposants déjà inscrits sur BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, l’édition 2024 s’annonce comme un véritable succès (30 septembre au 3 octobre 2024 à Paris Expo Porte de Versailles).

Dans un contexte difficile pour le monde de la construction, cela démontre toute l’utilité de cet événement fédérateur, en phase avec les profondes mutations qui bouleversent le marché. Le Mondial du Bâtiment est plus que jamais le lieu où l’ensemble des acteurs de la filière peuvent trouver toutes les solutions pour répondre aux problématiques auxquelles ils sont confrontés chaque jour. Un contexte difficile mais des acteurs engagés et déterminés

Le projet de loi de finances 2024 comporte des mesures positives (prolongement du PTZ jusqu’en 2027, conditions d’accès assouplies et barèmes de revenus pour y accéder revalorisés) et le discours de politique générale, tenu fin janvier, promet un « choc d’offre » pour le logement. Mais les perspectives pour le monde du bâtiment et de la construction en 2024 restent préoccupantes.

Les chiffres font état d’une baisse des mises en chantier de 16 % et d’un recul de 12 % des permis de construire (source FFB). Du côté des recrutements, la frilosité est aussi de mise. Seuls 12 % des artisans du bâtiment pensent embaucher au premier semestre 2024, contre 19 % au deuxième semestre 2023 (source Capeb – Xerfi).

« Dans ce contexte de fort ralentissement, un événement international tel que le Mondial du Bâtiment entend bien jouer pleinement son rôle pour accompagner les acteurs de la filière à changer de perspective afin d’explorer de nouvelles voies et de découvrir de nouvelles solutions permettant de dépasser ces difficultés. Et la mobilisation des exposants donne à penser qu’ils ont plus que jamais besoin de ce rendez-vous devenu incontournable. » - Jean-Philippe Guillon, Directeur du Mondial du Bâtiment.